OCTOBRE, 2024

    UN nouveau programme d’accompagnement de 60 STARTUPS

    R&D Maroc lance en partenariat avec Tamwilcom le 1er appel à projet du programme « R&D Maroc 60 Startups » en faveur des startups innovantes.
    Il s’agit d’un programme d’incubation et de financement par le biais du produit « TECHSTART » au titre du Fonds Innov Invest (FII) offrant ainsi un accompagnement adapté et un financement plafonné à 200 000 DH par projet et pouvant être porté à 400 000 DH pour des projets disposant de brevets d’invention.
    Vous êtes :
    – Une entreprise de droit marocain dont les porteurs de projets ont une adresse de résidence au Maroc, avec une ancienneté maximale de 5 ans depuis l’immatriculation au Registre de Commerce (RC) ;
    – Votre Entreprise ambitionne de porter un projet innovant, à fort potentiel, et ayant déjà franchi le stade du PoC (Proof of Concept) en vue du développement du prototype ou du MVP (Minimum Viable Product.) ;
    Si vous répondez à ces critères, n’hésitez pas à soumettre votre candidature pour ce 1er appel à projets « R&D Maroc 60startups », et ce avant le 09 Octobre 2024.
    Pour plus d’information télécharger le règlement de l’appel :
    https://shorturl.at/Es4cx
    Dossier est à envoyer vial’adresse suivante
    Candidature60startups@rdmaroc.com / f.ettalbi@rdmaroc.com

    L'UM6P et le réseau Entreprendre Maroc signent un partenariat pour encourager l'innovation

    L'Université Mohammed VI Polytechnique (UM6P) et le Réseau Entreprendre Maroc (REM) ont procédé, lundi dernier à Benguérir, à la signature d'une convention-cadre de partenariat portant sur l'accompagnement de startups issues du milieu universitaire marocain et africain. Ce partenariat vise à soutenir l'entrepreneuriat et l'innovation au sein de ces universités en renforçant les capacités d'innovation des étudiants et des chercheurs et en contribuant au développement des startups créatrices d'emplois, indique un communiqué de cet établissement d'enseignement supérieur.
    La convention, étalée sur une durée de trois ans, définit les axes de collaboration pour la mise en œuvre d'actions contribuant au développement de l'entreprenariat et la création d'emploi au Maroc et dans le continent. Il s'agit de l'élaboration d'une panoplie d'offres de formation destinées aux porteurs de projets tout au long de leur cycle d'incubation, le développement d'un ensemble de dispositifs d'appui et d'accompagnement innovants permettant de renforcer les capacités des porteurs de projets en les connectant aux experts, aux mentors et aux chefs d'entreprises du Réseau Entreprendre Maroc et la mise à disposition d'une offre de financement couvrant les premiers stades de développement de la startup: idéation, prototypage et commercialisation.
    Grâce à ce partenariat, Réseau Entreprendre Maroc aura également accès à StartGate, le campus de startups de l'UM6P.
    Ce hub d'innovation accueille différents programmes d'incubation et d'accélération, et regroupe un écosystème engagé à offrir les meilleures ressources pour aider les entrepreneurs innovants à lancer et faire croître leurs startups. Cette collaboration permettra aussi aux startups de l'écosystème de l'UM6P d'entrer en contact avec les chefs d'entreprises du Réseau Entreprendre Maroc et d'accéder aux marchés internationaux, a-t-il ajouté.

    MAROC: 47.734 ENTREPRISES CREEES AU 1ER SEMESTRE

    Le nombre d’entreprises créées au Maroc s’est établi à 47.734 unités durant les six premiers mois de l’année 2024, selon l’Office marocain de la propriété industrielle et commerciale (OMPIC).
    Ces entreprises se répartissent entre personnes morales (34.503) et personnes physiques (13.231), précise l’OMPIC dans le tableau de bord général de son baromètre de la création des entreprises.
    La répartition sectorielle fait ressortir la domination du commerce avec une part de 34,77%, suivi du Bâtiment et travaux publics (BTP) et activités immobilières (19,04%), des services divers (18,92%), des transports (8%), des industries (7,23%), des hôtels et restaurants (5,63%), du secteur des TIC – Technologies de l’information et de la communication (2,73%), des activités financières (2,1%) et de l’agriculture et pêche (1,58%), fait savoir la même source.
    Par région, Casablanca-Settat domine le classement avec 14.796 entreprises créées à fin juin dernier, devant Tanger-Tétouan-Al Hoceima (6.880), Rabat-Salé-Kénitra (5.581), Marrakech-Safi (5.489), Fès-Meknès (3.363), Souss-Massa (3.220), l’Oriental (2.841), Laâyoune-Sakia El Hamra (1.969), Béni Mellal-Khénifra (1.410), Drâa-Tafilalet (1.060), Dakhla-Oued Ed-Dahab (730) et Guelmim-Oued Noun (395).
    Par forme juridique, la société à responsabilité limitée à associé unique (SARL AU) arrive en première position avec une part de 64,9%, suivie de la société à responsabilité limitée (SARL) avec 34,5%.

    REFORMES, MESURES FISCALES, TAXATION DES PROFITS… CE QUE PREVOIT LE PROJET DE LOI DE FINANCES 2025

    Le projet de loi de Finances 2025 introduit une série de réformes et mesures fiscales en faveur, notamment, de la classe moyenne. Cet article est une revue de presse tirée de Challenge.
    Rendue publique, la note de cadrage présentant le projet de loi de Finances (PLF) 2025 recèle plusieurs mesures. Le magazine Challenge en établit un résumé. En prime, une croissance prévue du PIB à environ 4% et une inflation autour de 2%.
    Une part importante du PLF 2025 est dédiée à l’augmentation des investissements publics, notamment dans les infrastructures de transport (routes, ports et lignes ferroviaires) et les projets énergétiques, avec un accent sur les énergies renouvelables. Des investissements «massifs» sont en vue, avec pour objectif de porter à 52% la part des énergies renouvelables dans le mix énergétique d’ici 2030.
    Des incitations fiscales sont également prévues pour les entreprises qui investissent dans les technologies vertes. Le développement de projets de dessalement de l’eau de mer pour répondre à la crise hydrique figure également parmi les priorités. Le tout vise la création de près de 150 000 emplois directs et indirects.
    «Le PLF 2025 vise à réduire le déficit budgétaire à environ 4,5% du PIB, grâce à une meilleure gestion des dépenses publiques et une révision des subventions», lit-on. Des mesures d’optimisation de la dépense, en particulier dans les secteurs des subventions à l’énergie et à certains produits de base, permettront de financer d’autres secteurs prioritaires sans alourdir le déficit.
    «Le volet fiscal du PLF 2025 comporte des réformes majeures destinées à alléger la pression fiscale sur les classes moyennes et les petites entreprises, tout en renforçant les efforts de collecte de l’impôt et en luttant contre l’évasion fiscale», indique Challenge. Au premier chef, une réforme de l’impôt sur le revenu (IR) à travers l’exonération totale des salaires inférieurs à 6.000 dirhams par mois, la réduction fiscale de 460 dirhams mensuels pour les salaires entre 6.001 et 8.000 dirhams. Pour les salaires entre 8.001 et 10.200 dirhams, une réduction de 570 dirhams est prévue. Pour les salaires entre 10.201 et 13.000 dirhams, la réduction atteint 780 dirhams. Au-delà de 13.000 dirhams, une réduction de 980 dirhams par mois sera appliquée.
    Le projet de Budget prévoit également une taxation des grandes entreprises et des profits exceptionnels «réalisés par certaines entreprises, notamment dans les secteurs de l’énergie et des mines, afin de mobiliser des ressources supplémentaires pour financer les programmes sociaux et les infrastructures».
    En vue également, une réduction du taux d’imposition pour les PME, qui passe de 30% à 20%. L’objectif est de stimuler l’investissement des petites entreprises et d’encourager l’entrepreneuriat, tout en favorisant la création d’emplois. En parallèle, le PLF prévoit d’élargir l’assiette fiscale en intégrant des secteurs de l’économie informelle, via des incitations à la formalisation. «Cela inclut des exonérations fiscales temporaires pour les entreprises nouvellement régularisées», précise le magazine.

    SEED GREEN ENTREPRENEURSHIP AWARDS : LE MAROC EN PREMIERE LIGNE DE L’INNOVATION VERTE

    Les Green Entrepreneurship Awards sont une initiative mondiale visant à célébrer les entreprises locales les plus innovantes et prometteuses dans le domaine du développement durable. Depuis leur création, les prix ont permis de reconnaître et récompenser des entreprisespour leur engagement en faveur de la durabilité environnementale, sociale et économique.
    Les SEED Green Entrepreneurship Awards 2024 annoncent les lauréats de cette année, mettant en avant des entreprises éco-inclusives au Maroc qui se distinguent par leur innovation et leur impact en matière de développement durable.
    Organisés par SEED, les SEED Awards au Maroc sont parrainés par le gouvernement flamand. Ces prix visent à mettre en lumière les entreprises locales qui contribuent activement à un avenir plus vert et durable.
    Cette année, SEED a lancé un appel à candidatures pour la sélection de 10 finalistes et d’un unique gagnant des SEED Green Entrepreneurship Awards.
    En participant aux prix, les lauréats obtiendront des récompenses financières, mais bénéficieront aussi des conseils d’experts en affaires et en économie verte.
    Les entreprises lauréates des SEED Green Entrepreneurship Awards 2024 se distinguent par leur impact éco-inclusif significatif. En intégrant des pratiques d’économie circulaire, elles contribuent activement à la protection de l’environnement, à la résilience agricole, à la gestion des déchets et à la gestion de l’eau. Leur engagement envers les communautés locales se traduit par la création d’emplois, l’autonomisation économique et la promotion de pratiques agricoles et industrielles durables.
    Ces initiatives renforcent l’économie locale, régionale et nationale du Maroc, tout en alignant le développement économique sur les objectifs environnementaux et sociaux du Royaume.